
MELVIN GRELIER
MARGOT COUTANT
JULIE BOUDAUD
Avez-vous déjà entendu parler d'un idéal humain ? Simplement, croyez-vous en idéal humain ?
LE CLONAGE
Qu'est ce que le Clonage ?
Le clonage désigne l'ensemble des procédés ayant pour but la production d'organismes, de cellules ou de gènes, génétiquement identique à celui d'un autre individu, appelé "donneur".
Les progrès de la génétique ont permis à l'Homme de réaliser des choses incroyables ! Parmi elles, il y a le Clonage.
Nous avons tout d'abord commencer à utiliser ce procédé au cours du 20ème siècle sur différents animaux, mais le clonage dit "naturel" existe en réalité depuis bien longtemps.
En effet, la Nature a été capable de fabriquer des clones par elle-même.
Par exemple, les plantes se reproduisent par bouturage et donnent naissances à des clones; il y a aussi les jumeaux monozygotes qui ont le même patrimoine génétique, ce sont donc des êtres génétiquement semblables même si ils présentent des différences liées à leurs conditions de vie.
Malgré les avancées scientifiques, aucun laboratoire n'a été en mesure de prouver l'existence d'humains clonés, cependant certains soutiennent l'avoir déjà réalisé.
IL EXISTE DEUX TYPES DE CLONAGE

LE CLONAGE REPRODUCTIF
est une méthode qui consiste à prélever le noyau d'une cellule somatique adulte d'un donneur A et de l'injecter dans l'ovocyte d'un donneur B énucléé, c'est-à-dire préalablement vidé de son noyau.
Par la suite, en cas de réussite, la fusion entre le noyau somatique et l'ovocyte entraîne une formation et le développement d'embryon.
Cet embryon sera cultivé en laboratoire avant d'être transplanté dans l'utérus d'une mère porteuse. Le bébé résultant de ce clonage aura le même patrimoine génétique que le donneur A du noyau somatique. Il s'agit donc d'une reproduction sans fécondation.


LE CLONAGE THÉRAPEUTIQUE
est un procédé de "fabrication" similaire au clonage reproductif mais leurs objectifs diffèrent.
En effet, après la fusion du noyau somatique et de l'ovocyte, l'embryon se développe dans une éprouvette durant environ huit jours après lesquels sa masse cellulaire interne est prélevée, ce qui entraîne sa destruction.
les cellules prélevées sont mises en cultures afin d'obtenir des cellules souches embryonnaires totipotentes. Celles-ci permettent de créer diverses cellules comme celles du foie ou de la peau. Les cellules auront le même patrimoine génétique que le donneur du noyau somatique, et permettront de remplacer les cellules malades du donneur, par des cellules clonées saines, sans qu'il y ait risque de rejet de la greffe.
Selon les conventions nationales et internationales, le clonage à des fins de production artificielle d'un individu est interdit. Dans la Constitution fédérale, l'article 119 stipule: «Toute forme de clonage et toute intervention dans le patrimoine génétique de gamètes et d'embryons humains sont interdites.» Des raisons d'ordre social, éthique, scientifique et juridique s'opposent au clonage reproductif.
Ce qui est fascinant avec le clonage, outre la méthode scientifique, c'est le principe en lui-même.
Par exemple, si l'on clonait un excellent footballeur, dans le but de conserver tous ses talents dans un clone.
Cela fonctionnerait-il ? Non.
Rien ne dit que le clone ainsi reproduit engendrerait à nouveau une star du football. Nous sommes bien plus que la somme de nos gènes. Notre environnement participe également à notre développement : dans quel environnement familial grandissons-nous? Peut-être qu'une maladie va nous empêcher de maintenir la direction prise. Le comportement d'un être humain ne peut être cloné.
Pensez-y ! Juste au principe en lui-même. Allez-y ! Aimeriez-vous voir votre clone juste à côté de vous ?
LA CRYOGENISATION
La mort a toujours été une préoccupation majeure de la civilisation humaine.
Symbolisant la fin de vie. Certains l'ont vu comme un passage vers une existence mystique, d'autres un passage vers un monde de néant. Cependant tous les points de vue sont du même avis, la mort est un processus irréversible.
Mais depuis plusieurs décennies, une méthode scientifique suscite l’attention du grand public : la Cryogénisation.
Nous vous expliquons ce procédé incroyable !
Chaque jours plus de 100 000 personnes décèdent dans le monde.
Un fait qui n’a bien sûr rien de surprenant, mais qui interroge sur la réversibilité du phénomène.
Ainsi, dès les années 1960, apparaît l’idée d’une conservation des corps humains dans le but de les réanimer plus tard, lorsque la science le permettra. Depuis, plus de 200 patients se sont laissés tenter par ce curieux processus, misant sur de futurs progrès scientifiques qui les sauveraient de leur long sommeil.

Pour les "cryonistes", ou partisans de la cryogénisation, les hommes et femmes qui subissent ce procédé ne sont pas morts, mais sont considérés comme impossibles à sauver via la médecine moderne actuelle. La cryogénisation (ou cryonie) serait donc leur dernière tentative de se voir offrir des soins d’urgence.
Ainsi, la technique sauverait les patients, leur accordant du temps jusqu’à ce que la science atteigne le moment où les personnes conservées pourraient être sauvées. Christine Gaspar, présidente de la société de cryogénisation du Canada et directrice de Biostasis Canada, une entreprise de cryonie, estime d’ailleurs que « la mort n’est pas un instant, mais un processus, et qu’elle n’est pas absolue ». Selon elle, la mort « est presque entièrement tributaire des compétences et moyens du sauveteur qui, comme nous le savons, ne cessent de s’améliorer au fil du temps ».
Très souvent critiquée par ses opposants, la cryogénisation a été (et est toujours) pourtant soutenue par d’éminents scientifiques, dont certains ont même décidé d’y recourir.
C’est le cas, par exemple, de James H. Bedford, ancien professeur de l’université de Californie, aux Etats-Unis, et mort en 1967. Il fut le premier patient à recourir à la technique de cryogénisation, et son corps est d’ailleurs toujours conservé.
En revanche, le procédé n’est légal que dans certains pays et sous des conditions bien précises.
Aux Etats-Unis, ou la technique est légale, plusieurs entreprises se partagent le marché de la cryogénisation. Parmi ces sociétés, Cryonics Institute, ou encore Alcor Life Extension Foundation, qui proposent de conserver le corps de leurs patients pour un prix compris entre 30 000 et 200 000 dollars.


James H. Bedford
La toute première entrée en cryogénie de l'Histoire :
celle de James H. Bedford.

Les échappés de la mort de nos jours...
Et si le coût d’une telle pratique est élevé, il se justifie par les équipements dont bénéficient ces entreprises. On y trouve notamment des équipes médicales, du personnel paramédical, des laboratoires et bien sûr, des équipements destinés à conserver le corps des patients. Le marché de la cryogénisation, lui, semble de plus en plus prospère, puisque plus de 2000 personnes sont d’ores et déjà inscrites pour être conservées à leur mort !